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Front français, Juin 1944
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JPBWEB



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MessagePosté le: Jeu Mar 21, 2024 09:51    Sujet du message: Répondre en citant

Capitaine caverne a écrit:
On Peut donc dire Général Fraser ou Lord Lovat (au choix en fonction du contexte) mais surement pas Lord Fraser.


Voire General Lord Lovat (comme General Lord Gort, le "patron" du BEF de 1940)
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"L'histoire est le total des choses qui auraient pu être évitées"
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FREGATON



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MessagePosté le: Jeu Mar 21, 2024 10:03    Sujet du message: Répondre en citant

loic a écrit:
L'engagement de moyens navals lourds pour venir à bout des Festungen, où qu'elles se trouvent, se fera, du moment que ces moyens sont disponibles, car c'est la possibilité d'abréger la guerre au sens général.

D'autant que plus les alliés vont se rapprocher du Pas de Calais et de la Mer du Nord, plus les Festungen seront "durcies"... Avec probablement une grosse noix difficile à casser du côté de l'embouchure de l'Escaut...?
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Jeu Mar 21, 2024 10:47    Sujet du message: Répondre en citant

OTL, la participation des cuirassés alliés aux sièges de Lorient et Brest n'a pas été majeure… FTL, Le Havre n'en aura pas eu besoin (ouf pour lui). Comme le montre le bilan de l'action des BB anglais OTL (merci Capu), ils sont peu disponibles, mais le Warspite va pouvoir intervenir dans le nord (France, Belgique, Hollande).
Les BB US pourraient intervenir côté américain, bien sûr.

Jacquot a bifurqué FTL vers les troupes de choc, tout simplement parce qu'elles venaient d'être créées et avaient besoin de cadres volontaires ! Ce qui a pu ralentir son avancement - cela dit, c'est vrai qu'il est à présent colonel plein (au moins après le 8 mai).
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Casus Frankie

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Capitaine caverne



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MessagePosté le: Jeu Mar 21, 2024 10:53    Sujet du message: Répondre en citant

JPBWEB a écrit:
Capitaine caverne a écrit:
On Peut donc dire Général Fraser ou Lord Lovat (au choix en fonction du contexte) mais surement pas Lord Fraser.


Voire General Lord Lovat (comme General Lord Gort, le "patron" du BEF de 1940)


C'est un choix possible. Mais généralement réservé aux officiers généraux, toutes armes confondues.
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Finen



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MessagePosté le: Jeu Mar 21, 2024 10:58    Sujet du message: Répondre en citant

Loic a écrit:
Pierre-Élie Jacquot est chef de bataillon en 1940, il serait étonnant qu'il ne soit que lieutenant-colonel (soit le grade immédiatement supérieur) 4 ans plus tard. Par ailleurs, son unité (3e bataillon du 109e RI) ayant réussi à se replier en 1940, il aura donc fait le GD, mais pourquoi serait-il parti dans une unité de choc, au lieu de continuer à gravir les échelons dans l'infanterie ?


En 40, il s'agit d'un jeune chef de bataillon ayant un profil état major. Il doit être demandé ailleurs.
Il est concevable que pour rester au sein des troupes de choc, Pierre-Élie Jacquot ai choisi d'accepter un retard à sa nomination comme colonel d'autant plus que sont chef est un "politique" et qu'il sait qu'il ne peut pas y avoir un autre colonel dans l'unité sans un ordre "d'en haut".
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Jeu Mar 21, 2024 11:01    Sujet du message: Répondre en citant

6 juin
Libération et Libérateurs
Les Festungen de Bretagne
Lorient
– Le VIIth Corps lance un nouvel assaut général sur la Festung Lorient, en mettant à profit le retour d’un certain beau temps comme la reconcentration partielle de ses forces. En effet, la 4th Infantry Ivy de Raymond Barton n’est plus seule à aller au feu. Sur le flanc droit, la 79th Infantry Cross of Lorraine d’Ira Wyche se joint désormais à la partie. Elle a détaché l’essentiel du 315th Infantry Regiment pour avancer le long du Ter vers la base de sous-marins et compte bien mettre à profit la rive sud de l’isthme pour optimiser son appui-feu.
Evidemment, tout ceci ne veut pas dire que la partie est jouée. Mahlmann dispose encore de pas moins de trois lignes de défenses successives, renforcées de nombreux “Acht-Acht” qui trouvent ici une nouvelle utilité. Aussi, malgré tous les moyens mis en œuvre, l’attaque se révèle une fois encore poussive et gratte péniblement 400 à 500 mètres – parfois moins, surtout dans ce fichu quartier de Saint-Joseph-du-Plessis, toujours pas sécurisé. C’est râlant – d’autant que, pour ce résultat, il a fallu dégarnir un peu les flancs.

Angers – Départ de la 82nd Airborne All American de Matthew Ridgway en direction de la Bretagne, et précisément de Brest, afin de donner un coup de main aux assiégeants. Bien ravitaillée, recomplétée et disposant d’une bonne part des milliers de GMC qui ont débarqué ces derniers jours, l’unité en a quand même pour cinq ou six jours de voyage. Ça permettra d’affuter les derniers arrivés !

Nord – Opération Pheasant
Côte d’Opale
– Escarmouches et bombardements se poursuivent sur la Somme, malgré une forte pluie – qui va toutefois se décaler vers l’est dans les prochains jours. Assurément, cela ne fera pas l’affaire des Allemands… Un peu plus, toutefois, de l’ensemble des combattants en ligne par ici – garnisonnaires de second rang et parachutistes survivants pour les uns, Canadiens fatigués et détachements franco-britanniques pour les autres. Car l’important est ailleurs.

Région de Péronne – Premiers affrontements par-dessus l’Avre ou la Somme entre le VIIIth Corps britannique et ce que le renseignement allié décrit avec mépris comme un ragtag – un bric-à-brac – d’unités mêlant le LXXXIX. ArmeeKorps à des bataillons de marche. De fait, les divisions blindées ou mécanisées – autrefois si redoutées et dont on espère désormais la venue pour parachever leur destruction – restent invisibles. C’est le début de l’opération Pheasant.
Au soir de la première journée, il faut convenir que Pheasant décolle très bien. Face à la petite 712. ID (Friedrich-Wilhelm Neumann), Sidney Kirkman n’a aucun mal à dégager plusieurs têtes de ponts à Bray-sur-Somme (49th Infantry West Riding, Evelyn Barker), Cléry-sur-Somme (2nd Armoured, Philip Roberts) et Flavy (43rd Infantry Wessex, Gwilym Ivor Thomas). C’est inattendu… Sans la traditionnelle prudence britannique et l’étirement des lignes de ravitaillement, le VIIIth Corps aurait sans doute pu faire encore mieux ! Mais où sont donc les Huns ?
Pas très loin… en réalité, face à ce qu’il perçoit avec justesse comme une supériorité écrasante en puissance de feu, Hans von Salmuth – d’accord avec Manstein – a décidé de laisser les Tommies verser le premier sang pour s’avancer avec imprudence vers le nord. Derrière, autour des bois d’Authuille et de Rancourt, la 26. Panzer (Smilo von Lüttwitz) et la 36. PanzerGrenadier (Egon von Neindorff) attendent la nuit pour frapper, en coordination avec la 16. Panzer de Balck, à l’Ouest de Saint-Quentin.
De la sorte, Manstein ne vise rien moins que la destruction (ou au minimum l’ébranlement) de l’ensemble des pointes britanniques dans une sorte d’affaire de Creil à grande échelle, afin de faire douter son adversaire, voire de le repousser sur la rive sud pour au moins deux semaines. Une action d’ampleur des plus audacieuses donc, difficile, voire carrément risquée – mais Manstein estime avec justesse ne pas avoir le choix. Résister sur les berges de la Somme, c’eût été s’engager dans une attrition à la normande qui ne pouvait que lui être fatale. Et de toute façon, il n’y aura pas de seconde chance. La nuit sera longue…
………
Carlepont – Le XIIth Corps libère Chauny – complètement désertée par les Allemands et contrôlée par les rares FFI de la région. William Gott continue ainsi de couvrir l’arrière-droite du VIIIth Corps (donc de Pheasant). Les Anglais ont à nouveau le loisir de trouver des guides et de recueillir des renseignements auprès des Résistants. Parmi ceux-ci, un responsable attire l’attention : le commandant Ernest Pruvost (1), lequel signale aux libérateurs que d’assez importantes forces blindées ont emprunté la D 1 – avant de continuer, sans doute, en direction du nord. Intéressant ! Sans perdre de temps, le XIIth Corps repart à la poursuite de ce fantôme, la Guards Armoured (Allan Adair) en tête.
………
Ouest de Villers-Cotterêts – Les forces de la 1ère Armée belge traversent la pluie d’automne, visant Soissons puis Chauny sur les traces de Gott. Les soldats du plat pays sont à fond de train, en dépit de la pluie. Il leur faut participer à cette chasse au faisan !

First US Army Group (FUSAG)
Paris
– Omar Bradley découvre le plaisir de donner des ordres à Patton, ou d’essayer… Et il ne peut s’empêcher de penser qu’Auchinlek ne doit pas être trop mécontent de ne plus avoir sous ses ordres l’irascible George. En effet, le cavalier pousse ses hommes en ignorant délibérément ses demandes : quel est au juste son objectif, avec quels moyens exactement, a-t-il seulement un plan, et par-dessus tout comment compte-t-il assurer sa logistique ? Autant de questions qui font douter Bradley que Patton soit “sous ses ordres”. Avec un sourire mi-figue mi-raisin et en dehors de toute considération stratégique, le chef du FUSAG songe qu’il ne serait pas désagréable sur le plan personnel et pour l’autorité de son commandement de voir le bouillant général se casser les dents sur Metz…

1st US Army : Thunderstrike pour Metz
Champagne
– Partant de Sézanne Le Vth US Corps avance sur Fère sans rencontrer de résistance particulière. Cependant, les habitants sont catégoriques : des divisions allemandes sont passées dans le coin il y a plusieurs jours. Après recoupement des informations, il s’avère qu’il s’agit peut-être du XC. AK de la 1. Armee. Mais plus inquiétant, un des gamins dit avoir vu passer une nuit, plus au sud, « des gros tracteurs avec un gros canon dessus ». La 9. Panzer d’Erwin Jolasse ?
De fait, les restes de la 1. Armee sont en train de se retrancher – temporairement – sur la Marne, et la 9. Panzer est cachée dans la forêt autour de Charmont, afin de châtier sévèrement toute tentative trop rapide de franchissement par les Américains. En face des deux corps américains, la 1. Armee dispose, en plus de la 9. Panzer, de deux corps très diminués : le LXIV. AK et le LXXVI. AK.
Le XC. AK ne fait plus partie de la 1. Armee. Il se trouve bien plus à l’est, dans la 19. Armee, qui comprend aussi le LXXXV. AK, face aux Français qui approchent d’Epinal. Le LVIII. PzK est gardé au chaud pour le reconstituer au plus vite dans les forêts à l’ouest de Nancy.
Mais surtout, von Rundstedt attend avec impatience les deux PanzerKorps SS qui transitent en ce moment par le Luxembourg. D’ici leur arrivée, et grâce aux forêts cachant son dispositif à l’aviation alliée, il pourra gagner du temps. Le vieux général a même choisi un nom pour la future contre-attaque : ce sera Wacht am Rhein, titre d’une vieille chanson patriotique. C’est de circonstance : il faut garder le Rhin. Après avoir consulté l’OKW (évidemment), Rundstedt voit son choix approuvé. Guderian, qui a fini la Grande Guerre en Italie, n’a apparemment pas vu le pied-de-nez de Rundstedt aux rodomontades hitlériennes. En effet, au printemps 1918, la 86. ID (dont Rundstedt était chef d’état-major) chantait aussi Wacht am Rhein – on pensait encore gagner la guerre. Et ça, Gerd von Rundstedt ne l’a pas oublié.

7th US Army : Patch retourne au front
Orléans
– Alexander Patch reçoit avec satisfaction le compte-rendu de Keyes : la 45th Infantry Thunderbird d’Eagles a définitivement quitté le secteur de La Rochelle, comme prévu, les Français de la 1ère DI lui ont succédé.
L’unité française est pratiquement incapable de manœuvrer correctement en campagne, mais ce n’est pas son rôle. De fait, ses positions autour de la Festung La Rochelle prennent rapidement la forme d’un camp d’instruction. Nommé depuis peu à sa tête, le général nouvellement divisionnaire Edgard de Larminat (auparavant brigadier à la 14e DI) se rend rapidement compte de la situation et voit qu’il sera impossible à court terme de forcer la forteresse.
En parallèle, le VIIIth US Corps commence à se rassembler par train entre Poitiers et Orléans, pour rejoindre le reste de la 7th US Army qui se regroupe au niveau d’Etampes.

15e Groupe d’Armées Allié
QG du 15e GAA, Marseille
– Depuis que les combats ont gagné la vallée du Doubs, la frontière suisse devient assez encombrée. De nombreux internés français ou polonais de 1940 ont récemment été affectés à des travaux agricoles proches du territoire français libéré, officiellement par pur hasard bien sûr. Officieusement, tout le monde à Berne, Zurich ou Genève sait que la France a su négocier, avec l’appui des autres puissances alliées, que les Suisses relâchent ces internés. Près de 45 000 hommes peuvent donc passer en France : un peu plus de 30 000 soldats de l’ancien 45e CA de forteresse de la Xe Armée du général Laure, ainsi que 12 à 15 000 Polonais.
Dès leur arrivée, les ex-internés sont triés selon leurs spécialités. Une partie du travail a déjà été effectuée par le Renseignement, mais le nombre de soldats passés en revue fait que pour beaucoup d’entre eux, les informations sont parcellaires. Sont ainsi envoyés de toute urgence dans des stages de rattrapage officiers et sous-officiers, ainsi que les spécialistes des armes savantes (artilleurs, sapeurs, pionniers, radios, et en priorité cavaliers et logisticiens !). La plupart des fantassins seront en partie démobilisés pour cause d’âge ou de maladie, et le reste sera ventilé dans les unités les plus en manque, notamment la 1ère DI qui y gagne en épaisseur et en expérience, et la 36e DI, qui atteint une dotation normale.
Le 2e Corps d’Armée polonais, lui, va intégrer une partie des hommes ainsi récupérés afin de compenser ses pertes au Monténégro. Les autres Polonais resteront en réserve ou envoyés, selon leurs compétences, remettre en état les usines sabotées en 40 ou endommagées par les combats récents. Le gouvernement polonais dit “d’union nationale” chapeauté par Staline a bien songé à mettre la main sur eux pour étoffer sa 1ère Armée sur la Vistule, mais les difficultés pratiques et logistiques – sans parler des risques politiques majeurs pour ce qui reste, vu de Moscou, une petite poignée de réactionnaires – ont bien vite tari ces prétentions. Cette armée en exil ne sera jamais plus utile qu’en restant loin de chez elle.
Cependant, une question délicate se pose aux diplomates : si on récupère les Polonais, pourquoi ne pas en faire autant pour les quelques 17 000 Italiens qui se sont réfugiés en Suisse après l’invasion du nord du pays par les Allemands ?

1ère Armée française – Opération Marguerite
Lorraine, IIIe CA
– L’avancée méthodique et lente prônée par De Lattre continue, et elle est appréciée de ses hommes, qui ne se ruent pas sur des positions préparées allemandes. Les divisions du XC. AK se retirent donc en plus ou moins bon ordre après la destruction systématique de leurs positions dès qu’elles sont identifiées grâce à un départ de feu ou par une observation soigneuse.
Afin de ne pas trop exposer les précieuses divisions blindées à une contre-attaque venant du nord, la 14e DI approche la première d’Andelot-Blancheville, où l’Allemand s’est apparemment retranché de manière sommaire. Les Résistants du coin, bien qu’ils soient relativement bien armés, ne se sentent pas capables de s’attaquer à une grande unité et se glissent dans la nuit pour renseigner les fantassins sur les positions allemandes dans les collines autour de la ville. De son côté, la 19e DI pénètre dans les bois autour de Clinchamps, puis s’empare de Saint-Thiébault et de Gonaincourt… mais surtout de leurs ponts sur la Meuse !
Côté blindés, la 1ère DB se repositionne pour flanc-garder la prochaine poussée de la 5e DB sur Vittel. Enfin, la 2e DB est à Bar. Elle va traverser l’arrière du IIIe CA jusqu’à Langres, où elle prendra un peu de repos avant d’aller libérer Remiremont… et ses fortifications.
………
Doubs, IVe CA – La 9e DIC parvient, non sans difficultés, à s’emparer de Mignavillers, en contrebas de la colline de Faymont. Mais elle ne parvient pas à prendre les bois surplombant le village, surtout qu’un bataillon du 15. FallschirmJäger Rgt s’accroche encore au contrefort sud, empêchant de dégager la route vers Faymont.
La 3e DB, elle, parvient à forcer le retrait des parachutistes allemands de Bretigney, mais ne peut trop avancer, attendu que le front est désormais à portée de canon de certaines des fortifications du secteur de Belfort-Montbéliard. Une partie difficile commence. Eugène Mordant, commandant la 83e DIA, supposée garder Vesoul contre toute tentative allemande de contre-attaquer depuis les vallées des Vosges, propose alors à Kœltz de tourner la 5. FJ en prenant Lure, qui apparaît faiblement défendue.
De son côté, la 10e DI d’Etcheberrigaray repousse la 2. FJ au nord de Maîche. A ce moment, deux compagnies du 6. FallschirmJäger Rgt, incapables de suivre le reste de la division vers le nord, sont acculées à Indevillers. A la surprise générale, ces soldats, censés représenter l’élite de l’armée allemande, abandonnent leurs armes et se rendent à la frontière pour être internés en Suisse !
Pendant ce temps, la 39. ID se retranche dans Lure et la 363. ID d’Anton Freiherr von Hirschberg s’installe dans les forts Séré de Rivières autour de Montbéliard et de Belfort : les forts du Laumont, du Mont-Bart et de la Chaux vont lui servir, ainsi que la batterie des Roches – mais ses positions d’artillerie sont tournées vers l’Allemagne ! Cette batterie ne servira donc que de position d’infanterie et de poste de commandement pour combattre dans la forêt entourant la place, le dévers gênant par ailleurs les tirs d’artillerie venant du sud. Les positions fixes des forts sont déjà occupées, en général par des convalescents et des blessés de la 19. Armee incapables de revenir en unité de manœuvre, mais qui pourront défendre un temps ces fortifications, tandis que les bataillons de la 363. ID seront utilisés comme pions de manœuvre pour briser les assauts ennemis. Avec la densité urbaine et forestière, se jouer de l’aviation ennemie est bien plus facile, et le Landser reste redoutable dans le combat à pied. Normal, il ne fait plus que ça, raillent les lieutenants de la division, qui comme tout bons lieutenants restent insolents jusque dans la défaite !

Royal Navy
Un vieux guerrier prend sa retraite
Scapa Flow
– Ayant vidé ses soutes (260 obus HE et 610 AP de 16 pouces, plus 2 400 obus HE de 6 pouces) en appui des troupes alliées progressant le long de la côte, le HMS Rodney mouille dans le grand port militaire. Outre le fait qu’il a consommé les derniers obus de 16 pouces disponibles au Royaume-Uni à ce moment, l’état de ses appareils moteurs et évaporatoires inquiète Leurs Seigneuries : le cuirassé n’a pas pu subir d’entretien sérieux depuis un an. De plus, sa coque montre aussi des signes de faiblesse.
Après des réparations relativement sommaires, le Rodney aura l’honneur de porter la marque du C. in C. Admiral Sir Henry Moore le 5 octobre 1944, mais sa carrière active sera terminée. Le vieux serviteur du Royaume sera désarmé en novembre 1945 à Rosyth et envoyé à la démolition en mars 1948.

Note
1- L’homme a repris son grade initial : commandant dans les Transmissions du fait de son poste élevé aux PTT, il avait démissionné en 1939 pour s’engager comme 2e classe dans l’infanterie !


Dernière édition par Casus Frankie le Jeu Mar 21, 2024 19:22; édité 2 fois
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MessagePosté le: Jeu Mar 21, 2024 11:01    Sujet du message: Répondre en citant

Finen a écrit:
En 40, il s'agit d'un jeune chef de bataillon ayant un profil état major. Il doit être demandé ailleurs.
Il est concevable que pour rester au sein des troupes de choc, Pierre-Élie Jacquot ai choisi d'accepter un retard à sa nomination comme colonel d'autant plus que sont chef est un "politique" et qu'il sait qu'il ne peut pas y avoir un autre colonel dans l'unité sans un ordre "d'en haut".

OTL, les circonstances de cette rencontre avec Malraux sont dues à la Résistance, qui fait se croiser des personnes très diverses.
FTL, quelque part, la vie suivra son cours "normal". Cet officier n'est pas forcément censé suivre ce chemin.
C'est pourquoi je suis réticent à mentionner trop de personnes nominativement, cela permet d'éviter des erreurs (entre autres).
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MessagePosté le: Jeu Mar 21, 2024 11:02    Sujet du message: Répondre en citant

Casus Frankie a écrit:
OTL, la participation des cuirassés alliés aux sièges de Lorient et Brest n'a pas été majeure… FTL, Le Havre n'en aura pas eu besoin (ouf pour lui). Comme le montre le bilan de l'action des BB anglais OTL (merci Capu), ils sont peu disponibles, mais le Warspite va pouvoir intervenir dans le nord (France, Belgique, Hollande).
Les BB US pourraient intervenir côté américain, bien sûr.

OTL, la priorité après Overlord était d'assurer le soutien pour Dragon, après une campagne prolongée au large de la Normandie. FTL, les (vieux) cuirassés US sont disponibles très vite, ce qui pourrait changer la donne d'ailleurs.

Côté anglais, tous ne sont pas forcément dispo, mais il en reste, notamment les Roberts et Abercrombie. Même si leur participation pour le Havre est marginale, aucune raison de s'en priver, ça n'a pas de sens, ils sont là pour ça.

Et on avait prévu le Provence (voire le Lorraine) pour aider sur les poches de l'Atlantique.
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MessagePosté le: Jeu Mar 21, 2024 11:25    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
le commandant Ernest Pruvost

Croix de Guerre avec palme pendant la 1ère GM.
Licencié en droit, il entre dans les PTT. D'abord en poste à Chauny (Aisne) en 1920, il est rédacteur à Laon en 1927 et rédacteur principal en 1930. De 1934 à 1938, il est détaché au Ministère des Colonies et sert à Madagascar.
En 1939, titulaire du grade de commandant à la télégraphie militaire il démissionne et s’engage comme soldat de 2e classe au 67e régiment d’infanterie (67e RIM de la 3e DIM).
Il n'est pas capturé et vu son profil "transmissions" et dans une division motorisée qui plus est, fait à coup sûr partie du GD FTL.
Par la suite, vu son pédigrée, c'est probablement quelqu'un de trop précieux pour le gouvernement en exil (PTT) ou l'armée (Transmissions) pour être envoyé sur le terrain (d'autant plus qu'il approche la cinquantaine).
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MessagePosté le: Jeu Mar 21, 2024 11:42    Sujet du message: Répondre en citant

loic a écrit:
Finen a écrit:
En 40, il s'agit d'un jeune chef de bataillon ayant un profil état major. Il doit être demandé ailleurs.
Il est concevable que pour rester au sein des troupes de choc, Pierre-Élie Jacquot ai choisi d'accepter un retard à sa nomination comme colonel d'autant plus que sont chef est un "politique" et qu'il sait qu'il ne peut pas y avoir un autre colonel dans l'unité sans un ordre "d'en haut".

OTL, les circonstances de cette rencontre avec Malraux sont dues à la Résistance, qui fait se croiser des personnes très diverses.
FTL, quelque part, la vie suivra son cours "normal". Cet officier n'est pas forcément censé suivre ce chemin.
C'est pourquoi je suis réticent à mentionner trop de personnes nominativement, cela permet d'éviter des erreurs (entre autres).


Pour ce cas, si nous gardons les personnes, il semble bien que Pierre-Élie Jacquot soi du genre à vouloir le poste qu'il occupe. Considérant les circonstances, il me semble qu'il est dans la situation de second de régiment en charge du commandement opérationnel, une sorte de chef d'état major en somme.
Du point de vue du bureau du personnel, il est surement considéré comme faisant son temps de commandement comme chef de corps depuis que Malraux, blessé, laisse surement de coté une partie du rôle traditionnel de chef de corps.
Avec ce genre de CV, notre lieutenant colonel devrait recevoir ses étoiles dans les deux ans, au plus, suivant sa nomination comme colonel. Le temps de faire un stage à West point par exemple ou plutôt à Sandhurst pour pouvoir échager avec d'autres officiers des troupes de choc.
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Finen



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MessagePosté le: Jeu Mar 21, 2024 11:45    Sujet du message: Répondre en citant

loic a écrit:
Citation:
le commandant Ernest Pruvost

Croix de Guerre avec palme pendant la 1ère GM.
Licencié en droit, il entre dans les PTT. D'abord en poste à Chauny (Aisne) en 1920, il est rédacteur à Laon en 1927 et rédacteur principal en 1930. De 1934 à 1938, il est détaché au Ministère des Colonies et sert à Madagascar.
En 1939, titulaire du grade de commandant à la télégraphie militaire il démissionne et s’engage comme soldat de 2e classe au 67e régiment d’infanterie (67e RIM de la 3e DIM).
Il n'est pas capturé et vu son profil "transmissions" et dans une division motorisée qui plus est, fait à coup sûr partie du GD FTL.
Par la suite, vu son pédigrée, c'est probablement quelqu'un de trop précieux pour le gouvernement en exil (PTT) ou l'armée (Transmissions) pour être envoyé sur le terrain (d'autant plus qu'il approche la cinquantaine).


Si il est conservé au final, il a le profil pour être l'officier supérieur administratif du régiment.
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loic
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MessagePosté le: Jeu Mar 21, 2024 11:55    Sujet du message: Répondre en citant

@Finen : la fiche Wiki de Pierre-Élie Jacquot est très détaillée, perso, je ne vois pas trop pourquoi il finirait dans les troupes de choc. L'armée a besoin de cadres comme lui pour les troupes de ligne. Notons qu'il suit les cours de l’École de guerre belge, il peut donc faire un officier de liaison tout à fait intéressant dans un CA belge.

Et c'est assez vrai pour Ernest Pruvost aussi : l'armée a besoin de cadres comme lui pour les troupes de ligne.
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John92



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MessagePosté le: Jeu Mar 21, 2024 13:16    Sujet du message: Répondre en citant

...
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Les Festungen de Bretagne
Lorient
– Le VIIth Corps lance un nouvel assaut général sur la Festung Lorient, en mettant à profit le retour d’un certain beau temps comme la reconcentration partielle de ses forces. En effet, la 4th Infantry Ivy de Raymond Barton n’est plus seule à aller au feu. Sur le flanc droit, la 79th Infantry Cross of Lorraine d’Ira Wyche se joint désormais à la partie ( bataille/aux combats?). Elle a détaché l’essentiel du 315th Infantry Regiment pour avancer le long du Ter vers la base de sous-marins et compte bien mettre à profit (utiliser?) la rive sud de l’isthme pour optimiser son appui-feu.
Evidemment, tout ceci ne veut pas dire que la partie est jouée. Mahlmann dispose encore de pas moins de trois lignes de défenses successives, ...
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Ouest de Villers-Cotterêts – Les forces de la 1ère Armée belge traversent la pluie d’automne (automne, le 6 Juin? ), visant Soissons puis Chauny sur les traces de Gott. Les soldats du plat pays sont à fond de train, en dépit de la pluie (météo ).
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First US Army Group (FUSAG)
Paris
– Omar Bradley découvre le plaisir de donner des ordres à Patton, ou d’essayer… Et il ne peut s’empêcher de penser qu’Auchinlek ne doit pas être trop mécontent de ne plus avoir sous ses ordres l’irascible George. En effet, le cavalier pousse ses hommes en ignorant délibérément ses demandes : quel est au juste son objectif, avec quels moyens exactement, a-t-il seulement un plan , et par-dessus tout comment compte-t-il assurer sa logistique ? Autant de questions qui font douter Bradley que Patton soit “sous ses ordres”. Avec un sourire mi-figue mi-raisin et en dehors de toute considération stratégique, le chef du FUSAG songe qu’il ne serait pas désagréable sur le plan personnel et pour l’autorité de son commandement de voir le bouillant général se casser les dents sur Metz…
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1st US Army : Thunderstrike pour Metz
Champagne
– Partant de Sézanne Le Vth US Corps avance sur Fère sans rencontrer de résistance particulière. Cependant, les habitants sont catégoriques : des divisions allemandes sont passées dans le coin il y a plusieurs jours. Après recoupement des informations, il s’avère qu’il s’agit peut-être du XC. AK de la 1. Armee. Mais plus inquiétant, un des gamins dit avoir vu passer une nuit, plus au sud, « des gros tracteurs avec un gros canon dessus ». La 9. Panzer d’Erwin Jolasse ?
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1ère Armée française – Opération Marguerite
Lorraine, IIIe CA
– L’avancée méthodique et lente prônée par De Lattre continue, et elle est appréciée de ses hommes, qui ne se ruent pas sur des positions préparées allemandes. Les divisions du XC. AK se retirent donc en plus ou moins bon ordre après la destruction systématique de leurs positions dès qu’elles sont identifiées grâce à un départ de feu ou par une observation soigneuse.
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Doubs, IVe CA – La 9e DIC parvient , non sans difficultés, à s’emparer de Mignavillers, en contrebas de la colline de Faymont. Mais elle ne parvient (n'arrive ) pas à prendre les bois surplombant le village, surtout qu’un bataillon du 15. FallschirmJäger Rgt s’accroche encore au contrefort sud, empêchant de dégager la route vers Faymont.
La 3e DB, elle, parvient à forcer (provoque?) le retrait des parachutistes allemands de Bretigney, mais ne peut trop avancer, attendu que le front est désormais à portée de canon de certaines des fortifications du secteur de Belfort-Montbéliard.
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Pendant ce temps, la 39. ID se retranche dans Lure et la 363. ID d’Anton Freiherr von Hirschberg s’installe dans les forts (ouvrages?) Séré de Rivières autour de Montbéliard et de Belfort : les forts du Laumont, du Mont-Bart et de la Chaux vont lui servir, ainsi que la batterie des Roches – mais ses positions d’artillerie sont tournées vers l’Allemagne ! Cette batterie ne servira donc que de position d’infanterie et de poste de commandement pour combattre dans la forêt entourant la place, le dévers gênant par ailleurs les tirs d’artillerie venant du sud. Les positions fixes des forts sont déjà occupées, ...
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en général par des convalescents et des blessés de la 19. Armee incapables de revenir en unité de manœuvre, mais qui pourront défendre un temps ces fortifications, tandis que les bataillons de la 363. ID seront utilisés comme pions de manœuvre pour briser les assauts ennemis. Avec la densité urbaine et forestière, se jouer de l’aviation ennemie est bien plus facile, et le Landser reste redoutable dans le combat à pied. Normal, il ne fait plus que ça, raillent les lieutenants de la division, qui comme tout bons lieutenants restent insolents jusque dans la défaite !
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MessagePosté le: Jeu Mar 21, 2024 13:32    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Partant de Sézanne, le Vth US Corps avance

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En principe (moi) ...
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Jeu Mar 21, 2024 13:35    Sujet du message: Répondre en citant

Les troupes de choc aussi ont besoin de cadres, et l'armée a besoin de troupes de choc ! FTL, Malraux va réussir à "hériter" d'une de ces unités, mais l'armée va forcément lui donner un chaperon - deux officiers volontaires pour le Choc et assez expérimentés pour ne pas se laisser impressionner par le fameux Malraux.
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Casus Frankie

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