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Les Brandenburgers - par Demo Dan
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JPBWEB



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MessagePosté le: Mar Sep 15, 2020 16:49    Sujet du message: Répondre en citant

demolitiondan a écrit:
@JPBWEB : je m'attendais à une réaction ... Cependant, je n'ai inventé absolument rien ici, des TAA jusqu'aux recrues regroupées par cantons. Pour les Brandebourgeois, ca devait faire dans les 60 hommes ... Combien au final ? Je dois confesser n'en savoir rien. Mais cela n'enlève pas la réalité de ce pénible fait.


Entierement d'accord, et c'est un fait avéré que les autorités militaires belges n'accordaient qu'une confiance très limitée aux recrues germanophones. Je tenais simplement à illustrer que toutes les recrues devenues belges par la grâce du Traité de Versailles n'étaient pas considérées comme telles, parce que non-germanophones quoique nées allemandes. Mon grand-père était né en 1912, il a fait son SM dans l'armée belge, fut mobilisé en 1939, fait prisonnier puis libéré en 1940 avant d'être incorporé dans la Wehrmacht et envoyé sur le front russe, où il fut tué au combat en mars 1943. Apparemment, il n'était pas considéré comme une recrue potentielle pour les Brandeburgers non plus...
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"L'histoire est le total des choses qui auraient pu être évitées"
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demolitiondan



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MessagePosté le: Mar Sep 15, 2020 16:53    Sujet du message: Répondre en citant

Ah mais je me suis bien gardé de généraliser ! Je fais le récit d'une unité moi - c'est tout. Et pour ton grand-père, le simple fait d'avoir été fait prisonnier était éliminatoire.
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Quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux est encore l’humour &
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mer Sep 16, 2020 10:50    Sujet du message: Répondre en citant

Au milieu du chaos français
Le 24 juin 1940 – soit dix jours après les appels de Reynaud et de son gouvernement à poursuivre la lutte envers et contre tout – la 1. Kompanie (Oberleutnant der Reserve Kniesche) et la 2. Kompanie (Oberleutnant Wolf-Justin Hartmann) sont redéployées aux bénéfices du duo 4. Armee et 18. Armee et de la 12. Armee (renforcée du PzrGr von Kleist), respectivement situées près de la côte Atlantique et au nord de la vallée du Rhône. Le choix de ces formations – moins éprouvées car non engagées au Benelux – répond à des préoccupations fort simples : l’issue de la bataille en France continentale ne fait plus guère de doute ; l’Abwehr prévoit déjà une nouvelle expansion de ses moyens pour les campagnes à venir et ne voit pas l’intérêt, dans ces conditions, de dépenser trop d’hommes et d’énergie dans une lutte jouée d’avance. Il convient donc de faire simplement acte de présence, afin de glaner un peu plus de lauriers de victoire.
Une tâche en apparence facile… mais en apparence seulement. Car, au-delà de la résistance désespérée des Français, le territoire saisi est très vaste (ce qui pose de graves problèmes de ravitaillement comme de sécurité), tandis que le tracé du front est incertain et très changeant. Les Brandebourgeois ont donc un peu de mal à se préparer – la pause stratégique ordonnée le 30 juin leur permet heureusement de planifier un peu leurs prochaines opérations.
Confrontée à un ennemi qui ne cherche guère plus à défendre que pour gagner du temps, la Heer donne à ces hommes un double objectif : faciliter la progression par l’infiltration, le renseignement et l’assaut (leur tâche classique) mais aussi – à présent que les intentions françaises sont devenues parfaitement claires – perturber au maximum l’évacuation par le sabotage, éventuellement en coordination avec les bombardements de la Luftwaffe. Pour les deux compagnies du Brandenburg, le mois de juillet s’annonce chaud… Les trajectoires de ces deux formations – aussi rapides que le fut malheureusement la seconde partie de la Première Bataille de France – étant très distinctes, nous les décrirons séparément pour faciliter la compréhension du lecteur.

Alpes et Provence – Montagnes, fleuve et fortifications
La 1. Kompanie d’Hartmann est la première engagée. Dans les faits, et malgré la pause ordonnée, les combats ont du mal à vraiment cesser autour de Lyon… Faute d’ouvrages à saisir comme en Hollande – la quasi-totalité des ponts sur le Rhône ont été détruits – les Brandenburgers sont rapidement sollicités par la 16. Armee (dans les Alpes) pour tenter de forcer les verrous mis en place par les Français. En effet, aux portes de Grenoble, la Heer accumule les pertes dans le goulet de Voreppe face aux canons tirant depuis les sommets… Wolf-Justin Hartmann dépêche donc une demi-compagnie – essentiellement des anciens des troupes de montagnes, bien sûr – tandis qu’il prépare la suite sur les rives du Rhône. Le 3 juillet, il assistera à la défaite des troupes qui tentent de s’emparer de Tain-L’Hermitage, ce qui le convainc qu’il n’est possible que de franchir les fleuves à un coût acceptable que par la ruse.
Le 10 juillet, les Brandebourgeois passent à l’action. Dans la vallée de Grenoble, laissant aux Gebirgsjägers le soin de monter à l’assaut de la Chartreuse, 40 hommes s’infiltrent vers le plateau du Vercors en franchissant l’Isère aux environs de Vinay, déguisés en réfugiés de la région… La ligne de front franchie – elle est très peu garnie dans ce secteur peu stratégique, les Français ont laissé un minimum de troupes en arrière – ils montent vers Malleval-en-Vercors puis cheminent à travers bois vers leur objectif.
Au même moment, vers Châteauneuf-sur-Isère, une dizaine d’hommes choisis par Hartmann parmi des Allemands parlant anglais – voire des dialectes africains (1) – et vêtus d’uniformes français tentent de s’infiltrer de nuit par trois points de passage différents. Leur but est de sécuriser un embryon de tête de pont qui permettra le débarquement du reste du groupe, lequel dégagera un espace facilitant le futur assaut… En effet, au vu de la vigilance des Français – qui s’attentent bien sûr à une tentative de passage en force sur les ponts de Romans – l’Oberleutnant a renoncé à s’emparer des ouvrages d’art. Autant envoyer ses hommes au massacre. Par contre, de très longues et de très minutieuses reconnaissances – menées sous les tirs ennemis, tout en espérant que le débit de l’Isère finisse par baisser… – ont permis d’identifier plusieurs points faibles dans les défenses, des failles que les Brandebourgeois se font fort d’agrandir. Et pourtant, la tentative du 10 juillet n’est pas franchement couronnée de succès : le premier groupe se fait repérer sitôt le canot à l’eau – sous le feu, il doit se retirer vers la berge amie. Le second groupe – celui des “Africains” – ne parvient pas à traverser, tant le courant est fort. Il doit renoncer. Quant au troisième, il dérive, emporté vers le courant, jusqu’à une zone déserte à l’ouest de son objectif. Du moins a-t-il pu traverser ! Instruit de cette expérience et alors même que l’assaut “régulier” est déjà parti pour échouer (2), Hartmann préfère rappeler ces enfants perdus – inutile de prendre des risques pour rien ; on recommencera plus tard, avec le souci à la fois de la sécurité et de la discrétion. Pendant ce temps, Wilhelm List observe les canons français matraquer ses pointes et s’agace autant de l’absence de progrès de ses hommes que des pudeurs de ces Brandebourgeois qui ne font rien d’utile !
Il faudra deux jours pour qu’Hartmann réussisse à lui donner tort après avoir dompté les flots, en mettant largement à profit les multiples engagements allemands tout autour de lui, qui drainent les moyens français, l’attention des défenseurs et les tirs de leur artillerie. Dans la nuit du 12 au 13 juillet, les Brandenburgers s’infiltrent enfin dans les zones humides au nord du lieu-dit Les Robins, à l’ouest de Châteauneuf-sur-Isère. Tombant de nuit et en uniformes français sur des sentinelles épuisées, les hommes de l’Abwehr (bien qu’ils aient approché les sentinelles en parlant anglais !) dégagent une tête de pont d’environ 500 mètres de large, qui sera très utile aux forces de la Heer pour traverser en canots pneumatiques avant de se diriger vers Valence et Romans.
Il n’y pas de preuve à l’heure actuelle que la 2. Kompanie ait participé aux combats de Valence et aux exactions qui y furent commises. Certes, il est possible, sinon probable, que les Brandebourgeois aient donné quelques coups de main ponctuels pour lever barricades ou hérissons, comme lors de la campagne de Pologne, mais il est très douteux que von Hippel ait pour autant autorisé ses hommes à risquer leur vie dans de simples combats urbains retardateurs. Malheureusement, cela ne changea rien à l’issue des combats et la Wehrmacht put enfin déferler vers le sud.
Pendant ce temps, à l’ouest de Grenoble, les 40 soldats partis trois jours plus tôt ont discrètement traversé le Vercors par petits groupes – évitant patrouilles et villages, cheminant à travers bois et monts pour redescendre enfin par Saint-Nizier-Du-Moucherotte vers Pariset, Seyssinet-Pariset et surtout vers leur objectif : le fort de Comboire, maillon essentiel de l’ancienne ceinture fortifiée ouest de Grenoble et qui tire au canon de 155 mm long sur les vagues allemandes montant à l’assaut. L’ouvrage étant ce qu’il est – situé sur un éperon rocheux entre le Drac et le Vercors, au milieu de la forêt – il est très difficile pour les Stukas de le réduire au silence. Pas moins de quatre positions garnies par d’armes anti-aériennes empêchent les vautours de s’approcher.
Enfin regroupés autour du petit village de Cossey, les 35 hommes restants (3) passent la nuit du 13 au 14 juillet en repérage. Récupérant de ci, de là, une dizaine d’uniformes français, les Brandenburgers font ce qu’ils savent faire le mieux : s’infiltrer en profitant de l’obscurité et de la confusion. Trois des quatre batteries de DCA sont réduites au silence en moins d’une heure – les défenseurs ne s’attendaient nullement à voir approcher de cette direction des soldats en uniforme ami. Pour la quatrième, par contre, la plus proche du fort, la tâche s’avère plus compliquée… Les servants ne laissent pas prendre au piège et mitraille les assaillants, obligés de riposter à la grenade. Tout ce remue-ménage met bien sûr le fort en alerte, mais loin de sortir au secours de leurs camarades – ce qui aurait pourtant fait les affaires du détachement – la garnison se retranche dans l’ouvrage et alerte toute la ceinture de l’infiltration en cours. Une fois détruite la batterie de DCA, les Brandebourgeois sont bien obligés de se retirer sous le couvert des bois, en attendant la suite.
Elle ne tardera pas : à 10h00, plusieurs Staffels de Stukas du StG.1 vient matraquer les positions d’artillerie française… La DCA réduite à quelques mitrailleuses, les défenseurs du Comboire ne peuvent rien faire contre les oiseaux de malheur qui plongent et détruisent la plupart des pièces, réduisant enfin la position au silence. Ce qui n’aurait de toute façon pas tardé – les Allemands découvriront par la suite que ces batteries commençaient à manquer de munitions après tant de jours de combat.
Pendant ce temps, un peu plus au nord, le reste de la demi-compagnie se bat au sud de la Chartreuse pour aider les Gebirgsjägers à s’emparer du fort de la Bastille, sous le regard du Néron. Dans l’après-midi, la Bastille puis Comboire, matés, se rendent. Dans la vallée, les Landsers ont déjà forcé le verrou de la capitale des Alpes et marchent vers le sud pour éliminer la partie de la ceinture fortifiée orientée vers le sud-est et l’Italie ; prise à revers et avec une garnison plus faible, celle-ci posera beaucoup moins de problèmes. Les Brandebourgeois déployés à Grenoble rendront encore quelques menus services, notamment en réduisant plusieurs positions fortifiées dans le Queyras, au sud de Briançon – mais sans prendre trop de risques. Ce serait rendre trop de services au Regio Esercito alors que l’Armée des Alpes, coincée entre Allemands et Italiens, doit de toute façon battre en retraite.
Une fois la ligne de l’Isère forcée, le reste de la 2. Kompanie accompagne la 12. Armee dans sa progression le long de la vallée du Rhône. Il aide à la prise de Montélimar en semant la confusion dans les troupes françaises en retraite avec de faux panneaux indicateurs et en détruisant ou en bloquant plusieurs portions de route de montagne dans le sud de la Drôme. Le 17 juillet, un groupe se fait prendre en photo sur le rocher de Pierrelatte – il fait très beau et la Drôme provençale est une belle région… L’avance se faisant toujours plus vive (les Allemands sont à Bollène le lendemain !), les Brandebourgeois n’ont plus guère l’occasion de briller. De temps à autre, ils aident au déminage de la foule d’obstacles laissés par les Français en retraite – leur formation de pionnier s’avère bien utile, puisque l’unité ne déplorera aucun mort durant cette période, ce qui ne sera pas le cas pour tout le monde dans la 12. Armee. Aujourd’hui encore, une rumeur tenace prétend que l’Obergruppenführer Theodor Eicke aurait refusé avec dédain la proposition qui lui était faite de l’assister lors de sa traversée de l’Ardèche. Interrogé bien plus tard sur cette éventualité, le général Lambert commentera avec dédain que si les Allemands avait envoyé en avant ses Brandenburgers, ceux-ci auraient été douloureusement surpris en tombant sur les Chasseurs Ardennais : « certains auraient peut-être eu le bon accent, mais pas le bon uniforme » (4).
Le reste de la campagne se déroule le long du Rhône. Le 26 juillet, les Brandebourgeois de la 2. Kompanie – enfin regroupés – prennent au pas de course le col du Télégraphe, qui ouvre la voie de l’étang de Berre, à la hauteur de Salon-de-Provence. Dans ce secteur sans opposition, ils sont très vite dépassés par des Panzers pressés de tremper leurs chenilles dans le Vieux Port. Ces derniers devront néanmoins attendre deux jours, le temps que la chaîne du Vitrolles soit forcée – ici, les troupes françaises font leur dernier carré, elles savent très bien qu’elles ne pourront de toute façon pas être évacuées…
Restant fort heureusement pour eux loin du carnage de l’infanterie montant à l’assaut, Hartmann et ses hommes attaquent tout de même dans la nuit du 27 juillet – faute d’autres pionniers disponibles – le fort de Figuerolles, où la 178e Batterie d’artillerie couvre Marseille. Mais les Allemands ne sont pas très à l’aise dans la garrigue, coincés sur un bout de roche entre la mer et le front… Il leur faut deux jours pour venir à bout du fort, qui tombe le 29 juillet, alors que la bataille de Vitrolles s’achève – les derniers défenseurs se rendront aux forces régulières de la Heer après deux autres jours de résistance, coincés dans des galeries sans eau… La batterie détruite, Hartmann n’a pas jugé utile d’envoyer des hommes les chercher, alors qu’il a déjà perdu 4 morts et plusieurs blessés dans l’affaire.
Profitons-en ici pour réaffirmer un point : on ne trouve aucune trace d’une tentative des Brandebourgeois pour s’infiltrer jusqu’au port de Marseille afin de perturber le Grand Déménagement – il est même douteux qu’ils en aient reçu l’ordre. La raison en est fort simple : à partir du 20 juillet, l’évacuation des forces françaises encore transférables ne s’effectue pratiquement plus que de nuit, dans une cité soumise aux bombardements, grouillant de soldats à la gâchette facile, et dans un port dont les dockers – qui se connaissent tous, bien sûr – sont épuisés, nerveux et souvent armés. Dans ces conditions, quelques hommes injectés dans pareille fourmilière auraient été, au mieux, renvoyés vers le front, au pire démasqués, à moins qu’une bombe allemande ne les ait fauchés… Sans doute n’est-il pas impossible qu’un groupe ait été envoyé en enfants perdus dès le 12 juillet – mais une pareille prise de risque pour le seul plaisir d’aggraver le chaos paraîtrait bien étonnante… même si nous verrons un peu plus loin que la 1. Kompanie tenta effectivement quelque chose de ce genre.
Quoiqu’il en soit, la campagne de France des hommes d’Hartmann s’arrête à Toulon, le 4 août, où leur groupe est parmi les premiers à pénétrer dans l’Arsenal qui vient de capituler. La Kriesgmarine – qui a évidemment partie liée avec l’Abwehr – espère encore limiter un peu les destructions sur les installations par une prise de contrôle rapide permettant de désamorcer des charges… Bien sûr, il n’en sera rien. La 2. Kompanie pliera finalement bagages pour remonter vers Brandenburg an der Havel dès le 10.

La côte atlantique – A toute vitesse
Pour la 1. Kompanie de l’Oberleutnant der Reserve Kniesche, mis à disposition des 4. et 18. Armee (à raison d’une demi-compagnie par armée), la situation est bien différente. Dans le secteur atlantique, les Français n’ont guère de reliefs sur lequel se retrancher et encore moins de forts pour servir d’appui… En conséquence, dès le 13 juillet, alors que l’offensive de Guderian démarre à peine, les Brandebourgeois préparent déjà la suite. En effet, s’ils ne sauraient jouer qu’un petit rôle dans la lutte pour percer la ligne de défense, il leur revient par contre de semer le chaos sur les arrières ennemis et d’entraver ses mouvements en procédant par petits groupes indépendants.
Le cours des événements les y aidera. Alors que le front craque dès le 14 pour finalement céder le 16, les possibilités de s’infiltrer par les bois du Limousin voire de la Charente se multiplient. Les groupes de Kniesche, déguisés en uniformes français, assaillent les postes de commandement, créent de la confusion et leur simple présence – « La Cinquième Colonne ! » – fait croire aux Français que la percée est beaucoup plus large et profonde qu’elle ne l’est en vérité. Mais, au-delà de cette petite guerre, les Brandebourgeois n’en montent pas moins à l’assaut des positions les plus stratégiques dès le démarrage de l’offensive, avec un succès variable : le 14, à Rochefort, ils échouent de justesse devant le pont suspendu de Tonnay-Charente – miné depuis longtemps, ce dernier saute au dernier moment grâce à la résistance obstinée des fusiliers-marins du contre-amiral Jardel. Par contre, le 15, à Châteauneuf-sur-Charente, les hommes de Kniesche se saisissent d’un pont routier, en arrivant à toute vitesse de l’arrière sur des véhicules capturés pour aller discrètement couper les fils des charges. L’artificier responsable du tir aura le malheur d’hésiter quelques secondes de trop… Il n’en faudra pas moins de très durs combats pour permettre aux Panzers de passer.
Une fois le front disloqué sans remède, les Brandenburgers doivent s’adapter. Confrontés à une situation bien plus fluide que leurs camarades à l’est du pays, ils vont dorénavant s’attacher à perturber autant que possible le repli de l’armée française. Des sections de 5 à 10 hommes (toujours en uniformes français) dépassent les troupes qui se replient, voire se joignent à elles pour multiplier les sabotages. Du sucre fait son apparition dans les réservoirs, les aiguillages des voies ferrées se bloquent et les camions-citernes explosent sans que la gendarmerie puisse y faire grand-chose… A Chalus, déguisés – justement – en gendarmes, les hommes de Kniesche font carrément tourner en bourrique de malheureuses colonnes de réfugiés qui sont renvoyées sur la trajectoire de la 7e Armée, contribuant sans doute à son encerclement partiel ultérieur. Evidemment, tous ces forfaits ne font qu’augmenter la taille et la réputation de la fameuse 5e Colonne… Confrontés dès lors à des soldats qui traitent systématiquement les groupes isolés qu’ils rencontrent en ennemis, les Brandenburgers finissent par devoir se faire discrets et relâcher un peu leurs serres en raison même de l’atmosphère de paranoïa qu’ils ont largement contribué à créer.
Le 16 juillet, à Nexon, une section est démasquée par des volontaires espagnols en retraite grâce aux indications d’un civil limousin moins tétanisé que les autres par la situation, et qui s’interroge sur cet étonnant groupe de soldats qui parlent peu mais réquisitionnent téléphones et carburant… Dans l’échange de tirs qui s’en suit, les Allemands abandonnent un mort et un blessé, qui est fait prisonnier – il ne doit son salut qu’à l’intervention rapide de la gendarmerie locale et d’un capitaine de l’Armée.
Autre affaire, hélas bien différente : le même jour, à Libourne, des réfugiés allemands tentant de passer la Gironde sont pris pour des saboteurs à cause de leur accent. Ils essuient de nombreux tirs de la part de la section chargée de la défense de l’ouvrage, avant d’être interrogés sans ménagement. On déplore 4 blessés – par balles ou par mauvais traitement – avant que l’arrivée de la police militaire permette de calmer le jeu et de libérer les malheureux… Ce pénible épisode ne sera malheureusement pas le seul : plus d’un soldat isolé s’arrêtant dans un village pour demander à boire ou bien le téléphone sera passé à tabac par des habitants hurlant à l’espion…
Néanmoins, et n’en déplaise à la littérature d’après-guerre, il est douteux que les Brandenburgers aient eu les moyens – tant humains que techniques – de contribuer à la reprise des raids aériens sur Toulouse « en suivant les chasseurs pour débusquer leurs terrains avancés » (selon certains auteurs). On voit mal comment pareille tactique aurait pu réussir. De toute façon, les bombardements reprennent dès le 20 juillet, alors que les Brandebourgeois sont encore entre Bordeaux et Cahors.
Quoi qu’il en soit, à présent que les panzers foncent vers la Gironde sans que leurs adversaires puissent les arrêter, le problème devient tout autant de ralentir l’armée française (Kniesche ira jusqu’à proposer de détruire certains ponts !) que de prévenir la destruction par l’ennemi de ses propres installations industrielles. A Berlin, dans les locaux du Reichsluftfahrtministerium, on regarde avec envie les usines Bloch de la périphérie bordelaise, qui continuent à tourner envers et contre tout. Quant à la Kriegsmarine, elle considère à juste titre que tout ce qui ne sera pas sabordé dans l’estuaire de la Gironde ne devra pas être dragué plus tard !
Leurs espoirs seront vains : le 17 juillet, la 7. PanzerDivision de Rommel s’empare de Royan et de l’embouchure de la Gironde – rendant ainsi les installations industrielles portuaires quasiment inutiles pour les Français, qui prennent des mesures en conséquence. Et quand le 19 juillet, la Heer force enfin le passage à Libourne, les Brandenburgers foncent vers l’ouest pour n’y plus rien trouver d’intact. L’entrée à Bordeaux le 21 juillet s’effectue sous un ciel de cendres…
Néanmoins, ce qui a été raté sur la côte atlantique, Kniesche peut encore espérer le réussir à Toulouse en prenant de vitesse les Français. Délaissant les combats stériles dans les Landes où il ne peut de toute façon rien faire sinon perdre du monde, il s’élance en avant des unités motorisées de la Heer avec une colonne de camions ou d’automitrailleuses de récupération, déployant devant lui le drapeau tricolore. Parfois, les bouchons s’ouvrent devant sa troupe… parfois, celle-ci est accueillie à coups de fusil. Cependant, en l’absence de toute défense organisée jusqu’à Agen, les Brandenburgers vont vite.
Le 26 juillet, ils sont déjà à Colomiers et tendent alors un piège à l’un des derniers convois quittant l’usine Dewoitine en l’orientant sur une route sans retour. Les Allemands récupèrent ainsi des piles de documents sur les projets Dewoitine. Un succès réel, mais marginal. Dans le chaos ambiant, alors que les évacuations ou les destructions ont déjà été largement exécutées, les Brandebourgeois ne pourront guère faire mieux qu’attendre les panzers jusqu’au 28 juillet… Leur campagne s’achèvera dans les Pyrénées, à tenter d’interdire le passage en Espagne aux derniers fuyards.
Pour le Bau-Lehr-Bataillon “Brandenburg”, comme pour toute la Wehrmacht, la campagne est donc un immense succès, quoique teinté d’un peu d’amertume. Certes, ils ont triomphé de tous leurs adversaires, atteint tous leurs objectifs géographiques et conquis la France… mais cette victoire n’est pas complète : comme tous les autres pays occupés, la France continue la guerre. Le Brandenburg y a perdu 12 tués, dont 2 sous-officiers, et 10 blessés graves. C’est cher payé – et même si les combats connaissent une pause en Europe, il va falloir préparer la suite.

Notes
1- Des dialectes du Togo ou du Cameroun. Les visages de ces hommes ont été noircis au cirage, mais Hartmann a choisi de ne pas tenir compte du fait que la plupart des “Sénégalais” français ne parlent évidemment pas les dialectes en question !
2- Comme à son habitude, la Heer a choisi de ne pas se laisser imposer son tempo par une unité de si médiocre taille – au surplus, rattachée à la Kriegsmarine et utilisant des méthodes de combat méprisables.
3- Un groupe de 5 hommes s’est perdu en route – il ne sera jamais retrouvé. On ignore encore aujourd’hui s’ils ont été démasqués et fusillés comme espions, victimes du tir d’un détachement français plus nerveux que les autres… ou mitraillés par un Stuka en maraude.
4- La rancune envers leurs compatriotes germanophones sera très tenace parmi certains vétérans belges…
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Imberator



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MessagePosté le: Mer Sep 16, 2020 11:39    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Le 3 juillet, il assistera à la défaite des troupes qui tentent de s’emparer de Tain-L’Hermitage, ce qui le convainc qu’il n’est possible que de franchir les fleuves à un coût acceptable que par la ruse.

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MessagePosté le: Mer Sep 16, 2020 11:44    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Pas moins de quatre positions garnies par d’armes anti-aériennes empêchent les vautours de s’approcher.

?

Soit des positions garnies d'armes (donc sans par) soit des positions garnies par des armes.
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Capu Rossu



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MessagePosté le: Mer Sep 16, 2020 12:05    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour,

Citation:
Restant fort heureusement pour eux loin du carnage de l’infanterie montant à l’assaut, Hartmann et ses hommes attaquent tout de même dans la nuit du 27 juillet – faute d’autres pionniers disponibles – le fort de Figuerolles, où la 178e Batterie d’artillerie couvre Marseille. Mais les Allemands ne sont pas très à l’aise dans la garrigue, coincés sur un bout de roche entre la mer et le front… Il leur faut deux jours pour venir à bout du fort, qui tombe le 29 juillet, alors que la bataille de Vitrolles s’achève – les derniers défenseurs se rendront aux forces régulières de la Heer après deux autres jours de résistance, coincés dans des galeries sans eau… La batterie détruite, Hartmann n’a pas jugé utile d’envoyer des hommes les chercher, alors qu’il a déjà perdu 4 morts et plusieurs blessés dans l’affaire.


Là, mon cher Demolition Dan, on a un problème ou même plusieurs :

1) la 178e Bie se situe sur la crête dominant le fort et située 51 mètres au dessus du fort et la liaison entre les deux se fait par un sentier de chèvre moyennement pentu ou en utilisant la piste d'accès de la Bie qui rejoint dans le vallon au nord celle qui mène à fort (je na parle pas de la route Pompidou qui est bien plus tardive)

2) la défense rapprochée de la batterie repose sur un réseau de barbelés, les mousquetons des artilleurs et la ou les deux Hotchkiss de 13,2 qui constitue la défense AA de la Bie)

3) le fort a été désarmé durant la guerre de 14-18 ou juste après et est abandonné depuis. Au max, il abrite un petit groupe de quelques hommes pour surveiller l'approche maritime de l'Estaque. Durant l'occupation, les Allemands ne feront pas mieux si ce n'est en protégeant l'accès par quelques barbelés.

4) la 178 Bie a été démantelée durant l'été 1940 suivant la réorganisation de la DCA de Marseille suivant les limitations de la Convention d'Armistice relative aux forces armées "tolérées" à l'Etat Français.



@+
Alain

PS : j'ai visité pedibus cum jambis toutes les postions de DCA entre Figuerolles et le Fort de Bouc, entre-autres fortifications françaises ou teutonnes de la période 1939 - 1944[/img]
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Casus Frankie
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MessagePosté le: Mer Sep 16, 2020 12:34    Sujet du message: Répondre en citant

Heu, Capu, le problème ne me semble pas si grave. Le texte que tu cites peut devenir facilement :

(…) faute d’autres pionniers disponibles, Hartmann et ses hommes attaquent tout de même, dans la nuit du 27 juillet, la 178e Batterie d’artillerie, installée au-dessus de l'ancien fort de Figuerolles et qui couvre Marseille. Mais les Allemands ne sont pas très à l’aise dans la garrigue, coincés sur un bout de roche entre la mer et le front… Il leur faut deux jours pour venir à bout de la batterie, qui tombe le 29 juillet, alors que la bataille de Vitrolles s’achève – les derniers défenseurs se rendront aux forces régulières de la Heer après deux autres jours de résistance… (…)

Cela va-t-il mieux ainsi ?
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Casus Frankie

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Capu Rossu



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MessagePosté le: Mer Sep 16, 2020 13:53    Sujet du message: Répondre en citant

Oui, c'est mieux mais on pourrait faire ressortir que les artilleurs de la DCA malgré leur manque d'entraînement au combat d'infanterie luttent avec désespoir pour retarder la chute de Marseille et permettre quelques évacuations de plus de dernière minute.

@+
Alain
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Etienne



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MessagePosté le: Mer Sep 16, 2020 14:00    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
En effet, au vu de la vigilance des Français – qui s’attentent bien sûr à une tentative de passage en force sur les ponts de Romans –


Citation:
Pour la quatrième, par contre, la plus proche du fort, la tâche s’avère plus compliquée… Les servants ne laissent pas prendre au piège et mitraille les assaillants, obligés de riposter à la grenade


Citation:
, le général Lambert commentera avec dédain que si les Allemands avait envoyé en avant ses Brandenburgers, ceux-ci auraient été douloureusement surpris en tombant sur les Chasseurs Ardennais

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loic
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MessagePosté le: Mer Sep 16, 2020 14:19    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Les Allemands récupèrent ainsi des piles de documents sur les projets Dewoitine.

Bof ... Non seulement de tels documents ont du être évacués depuis longtemps (les usines ne font plus que produire, pas travailler sur les projets futurs), mais en plus ont sûrement évacués par avion à cause de leur importance, justement.
À la limite des pièces détachées ou des machines un peu encombrantes pour partir en avion et qui pourront faire l'objet d'une négociation avec le NEF.
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Archibald



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MessagePosté le: Mer Sep 16, 2020 14:27    Sujet du message: Répondre en citant

D'autant que Dewoitine s'il ne produit pas de bombardiers a des transports de passagers comme les D-332, 333, 338 et le proto 342 et 620. Entasser des plans ou archives dans un de ces oiseaux et l'envoyer a Alger ce n'est pas très difficile...

https://www.aviafrance.com/dewoitine-d-342-aviation-france-2312.htm

https://www.aviafrance.com/constructeur.php?ID_CONSTRUCTEUR=423
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demolitiondan



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MessagePosté le: Mer Sep 16, 2020 16:22    Sujet du message: Répondre en citant

Alors ca galèje c'est normal c'est Marseille ... Dans l'ordre de ces justes remarques (qui prouve que le texte intéresse, c'est bien !) :
@ Capu Rossu : je n'ai prétendu que le fort était en état, simplement que la 178 Bie était implanté à cet emplacement. Comme OTL d'ailleurs Very Happy Au-dessus, à 50 mètres en dessous ... faut avouer que j'ai simplifié. Mais en même temps, avec l'armée allemande en campagne, les DCA vont elles rester dans la cambrousse sans un périmètre ? Tu remarquera cher ami que le choix de la batterie et de l'emplacement sont documentés ... quant à la dissolution post-armistice, ici elle sera sans doute post-combat ... Crying or Very sad OK donc pour du cosmétique (dans le fond on est d'accord) mais je pense qu'on peut clairement acter ici que face aux brandebourgeois, les artilleurs ne tiendront pas la route. D'où le repli dans les profondeurs CQFD !
@ Loic : alors des documents, ce ne sont pas forcément des blueprints - ca peut aussi bien être des listes de pièces, des nomenclatures voire des pointages (on ne peut pas tout attendre de l'évacuation aérienne Archibald). Et les projets, c'est pas forcément les futures productions. En vérité, ca peut être n'importe quoi et sans doute pas de l'utile. Succès marginal (comme écrit) pour des gains assez flous au final, il n'y a lieu de bouleverser aucun des textes.
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MessagePosté le: Mer Sep 16, 2020 16:44    Sujet du message: Répondre en citant

Pas de souci, mais on avait l'impression que les Allemands venaient de mettre la main sur des plans de nouveaux prototypes.
On pourrait écrire "Les Allemands récupèrent ainsi des piles de documents qui finiront par aboutir dans un service technique du RLM, lequel n'en tirera pas grand chose".
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Dernière édition par loic le Mer Sep 16, 2020 20:40; édité 1 fois
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MessagePosté le: Mer Sep 16, 2020 17:38    Sujet du message: Répondre en citant

"N'en fera pas grand chose" allez ... et vendu !
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MessagePosté le: Mer Sep 16, 2020 17:54    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Aujourd’hui encore, une rumeur tenace prétend que l’Obergruppenführer Theodor Eicke aurait refusé avec dédain la proposition qui lui était faite de l’assister lors de sa traversée de l’Ardèche. Interrogé bien plus tard sur cette éventualité, le général Lambert commentera avec dédain que si les Allemands avait envoyé en avant ses Brandenburgers, ceux-ci auraient été douloureusement surpris en tombant sur les Chasseurs Ardennais : « certains auraient peut-être eu le bon accent, mais pas le bon uniforme » (4).


Et une redite - laissons l'orgueilleusement aux SS. Ils en ont besoin, au vu des résultats. Evil or Very Mad

Citation:
déployés à Grenoble rendront encore quelques menus services, notamment en réduisant plusieurs positions fortifiées dans le Queyras, au sud de Briançon – mais sans prendre trop de risques. Ce serait rendre trop de services au Regio Esercito alors que l’Armée des Alpes, coincée entre Allemands et Italiens, doit de toute façon battre en retraite.


Idem ne faisons pas trop d'honneurs aux italiens - du moins du point de vue allemand.
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